Les joueurs Ajacciens (Ici Mohamed Larbi) ont obtenu une nouvelle victoire logique face à Bordeaux.
Stade Anghjulu Casanova
GFCA bat Bordeaux 2-0 (1-0)
Buts pour le GFCA : Larbi (44e et 68e)
Le GFCA retrouvait à nouveau le stade Anghjulu Casanova pour la réception des Girondins de Bordeaux. Une équipe de Bordeaux qui n'aura pas vraiment existé. Comme Nice la semaine dernière. A l'arrivée, malgré la peine et le chagrin entourant l'équipe au coup de sifflet final, on gardera de cette soirée le souvenir d'une belle soirée et d'un succès qui le ramène maintenant à hauteur de Montpellier 17e et à deux points de Lille. Comment faire abstraction du drame survenu quelques heures avant le coup d'envoi ?. Le football paraissait hier soir bien dérisoire, de sorte que le stade Anghjulu Casanova resta silencieux pendant dix bonnes minutes à l'image des trois groupes de supporters Rossi è Turchini, mais aussi du parcage visiteurs où avait pris place un petit groupe d'ultras girondins. Mohamed Larbi, un peu à l'image de Grégory Pujol face à Nice donnait de le ton d'entrée d'un débat que le collectif Ajaccien, reconduit dans le même schéma que face à Nice, allait rendre vivant et agréable au fil des minutes. Il armait une frappe puissante que Carrasso repoussait difficilement (1e). Avec une bonne maîtrise collective, un pressing assez haut et la volonté d'étirer le bloc bordelais, il domina des girondins dont le plan de jeu consistait visiblement à jouer en première intention pour répondre aux appels de Rolan et Khazri. Amos Youga, bien placé à l'entrée de la surface, prenait sa chance mais ne parvenait pas à cadrer (10e). Puis sur un superbe mouvement côté droit conclu par un centre de Grégory Pujol, Gajic devançait Jacques Zoua pour pousser le ballon en corner (21e). Patient, soucieux de ne pas se désunir ayant le monopole du ballon, le GFCA cherchait le bon décalage, l'ouverture capable de pousser à la faute son adversaire positionné assez bas. Bordeaux n'obtenait qu'un unique coup franc tiré par Saivet que le mur Ajaccien repoussait dans les pieds du milieu girondin dont la reprise frôlait le montant droit de Clément Maury (42e). Comme face à Nice sur le but de Damjan Djokovic, c'est par un bon mouvement sur le côté droit qu'il trouva en définitive la récompense logique à ses efforts. Le centre tendu venu de la droite d'Amos Youga et mal repoussé par Gajic, fit le bonheur d'un Mohamed Larbi en pleine confiance. Ce dernier sans se poser de questions expédiait un missile dans l'angle gauche des cages de Carrasso qui ne pouvait que constater les dégâts (44e, 1-0). Les supporters Ajacciens exultaient littéralement. A la pause, sans avoir été mis en danger ce Gazélec donnait encore entière satisfaction. La mi-temps était sifflée sur cet avantage logique et mérité pour le GFCA (1-0).
Au retour des vestiaires, le GFCA était fermement décidé à préserver son avantage et à tout faire pour remporter une nouvelle victoire. Il fut confronté au changement tactique de Bordeaux après le repos. Le 4-4-2 à plat de Willy Sagnol se transforma en losange avec Saivet en milieu défensif, Plasil à droite et Chantome à gauche. Moins présent dans le pressing, contraint de reculer, le Gazélec donna l'impression de perdre le fil d'un débat, quand bien même Bordeaux malgré une domination territoriale, manqua singulièrement de tranchant. Sur un coup franc tiré par Khazri, Pallois reprenait de la tête au-dessus (62e). Il fallait attendre que l'orage passe et aussi espérer un contre. Sur une remontée rapide, Rodéric Filippi dans son élan se jeta plus par maladresse que par méchanceté dans les pieds de Pallois. Déjà averti, il se vit indiquer la direction des vestiaires alors qu'il n'avait pas touché le défenseur bordelais. Une expulsion plus que sévère !!!. C'était un terrible coup dur, qui pouvait rendre la dernière demi-heure difficile et stressante. Mais il fallait bien plus pour faire douter ce Gazélec n'ayant plus rien à voir avec l'équipe empruntée et fragile du début de saison. Servi par Jacques Zoua auteur d'un superbe travail sur le côté droit, Mohamed Larbi réalisait un festival au milieu des défenseurs bordelais et profitait aussi d'un contre favorable, avant de mettre un magnifique extérieur du pied, qui allait se loger dans le petit filet de Carrasso (68e, 2-0). Le stade Anghjulu Casanova était en fusion. Bordeaux qui n'aura pas réussi à cadrer un tir était sur le coup assommé. Il connut ensuite quelques sueurs froides, avec la rentré d'Issiar Dia intenable sur son côté droit et un bon Kader Mangane pour tenir la baraque. Même en infériorité numérique, le GFCA dont la fraîcheur physique étonnait à nouveau sur la fin de la rencontre, régalait encore ses supporters par sa volonté de ne rien lâcher. L'équipe de Thierry Laurey a montré qu'elle avait du souffle, mais aussi des tripes et du coeur. Un match plein d'émotions et une victoire dédiée à la mémoire de Frédéric Rossi, intendant du club, décédé au stade Anghjulu Casanova quelques heures avant le match. Un succès qui compte et qui vient surtout confirmer que ce Gazélec est désormais au niveau de cette Ligue 1, dans laquelle son apprentissage semble terminé. Le Gazélec s'imposait logiquement sur sa pelouse face à Bordeaux (2-0).
Au classement, le GFCA occupe la dix-huitième place au classement du championnat de Ligue 1, avec 9 points. Lors de la prochaine journée, qui se disputera le 07 novembre, le Gazélec se rendra dans la Marne pour y affronter le Stade de Reims. Les hommes de Thierry Laurey tenteront de poursuivre leur progression en obtenant un résultat positif en déplacement pour engranger des points très importants dans leur combat pour le maintien. Un match à gagner absolument. Forza GFCA.
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